8 signes qui prouvent que je commence à m'aimer

Vous le savez déjà mais depuis quelques mois je suis en quête de paix intérieure. Comme je vous l'ai déjà dit, également, cette quête a commencé le jour où j'ai compris que je ne m'aimais pas (contrairement à ce que je pensais (ah le déni, toussa toussa)). Depuis, cette quête est grandement axée sur le fait d'apprendre à m'aimer. Aujourd'hui je suis fière, car j'ai réalisé que le fruit de ce travail sur moi-même (long et difficile, mais si beaaaaau) est en train d’éclore. Des signes ne trompent pas.

 

Je ne donne plus trop

Avant, j'en faisais toujours trop. Je voulais être la meilleure, la première, parce que je pensais que c’était la condition sine qua non pour être aimée. Je voulais absolument être parfaite, qu'on m'admire et je donnais, donc, tout ce que les gens me demandaient ou ce que je pensais qu'ils attendaient de moi car j'avais peur qu'on me rejette si ce n’était pas le cas. Aujourd'hui, je me ménage, peu importe ce qu'on me demande, ce qu'on attend, ou ce qu'on me reproche. Je fais de mon mieux, point. Pas plus, pas moins, et tant pis si ça ne convient pas à certaines personnes.

Quand on s'aime, on n'a pas peur de ne pas être aimée de tous, on n'a plus peur d’être imparfait, car l'amour qu'on a pour soi, et des personnes qui reconnaissent notre valeur, suffit.

 

J'ai moins d'attentes

Avant j'attendais beaucoup des gens. Comme je donnais beaucoup, j'attendais, aussi, beaucoup en retour (et ce, malgré ce que je pouvais penser, ou dire). Comme j'estimais chercher la perfection pour moi-même, je la demandais aussi à mon entourage. Bien entendu, j'attendais que les gens lisent dans mes pensées comme moi je pensais lire dans les leurs et qu'ils répondent à mes attentes sans même que j'ai à le demander. J’étais très exigeante, je faisais beaucoup de reproches et passais ma vie à être déçue car, évidemment, les gens ne faisaient jamais vraiment ce que j'attendais d'eux (of course, ça semble si logique, maintenant). Aujourd'hui, j'ai compris que la seule personne qui peut combler mes attentes c’est moi, personne n'est obligé de rien et tout ce que me donnent les autres n'est qu'un bonus que m'apporte la vie. Si j'ai vraiment besoin de quelque chose venant de quelqu’un d'autre que moi-même je formule ma demande clairement, si on n'y répond pas j'essaie de comprendre pourquoi et si c'est par manque d'envie je m’éloigne tout simplement, sans rancœur ni rage, car, après tout, chacun fait ce qu'il veut !

 

J'ai moins besoin de m'exposer

Avant je racontais ma vie privée à tout le monde, qu'on m'ait demandé de la raconter... ou non. Je n'ai jamais eu de tabou, de gêne ou de pudeur, et je pensais que tout le monde devait en faire de même. Je m'exposais énormément que ce soit dans la vraie vie ou sur les réseaux. J'avais besoin de faire ma star, de me montrer, car j'avais besoin de la reconnaissance ou de l'amour que je recevais en retour pour me sentir exister. Aujourd'hui, j'ai compris que je n'ai pas besoin de l'approbation des autres pour croire en moi, j'ai appris à le faire seule. Si raconter ma vie ne me dérange toujours pas je fais attention à qui je le dis, dans quel but et à comment je m'expose. Seules certaines personnes/ou type de public compte pour moi à présent, je ne veux plus m'imposer à tous. Je ne peux, et ne veux, pas plaire à tout le monde et j'ai compris que tout le monde ne mérite pas de tout savoir.

 

Je ne cède plus à la flatterie

Avant, je ne croyais pas en moi et avait donc besoin de l'avis des autres pour me faire une idée de qui j’étais. Qu'on me veuille du bien ou non, il suffisait, donc, de me flatter pour que je succombe. J'ai connu de nombreuses relations toxiques que ce soit en amitié, au travail ou en amour car je cédais à des personnes intéressées par autre chose que ma personne profonde. Abus de confiance, intérêts égoïstes, idéalisation, vampires énergétiques, la non bienveillance gravitait autour de moi et appuyait sur mes points faibles (le manque d'amour pour moi) pour me piquer mon énergie, mon aura, mon talent, bref pour tirer des avantages à mon désavantage. Aujourd’hui, je sais qui je suis et ce que je vaux, je n’écoute plus ni les reproches gratuits (jalousie) ni la flatterie (intérêt) et garde mon énergie pour moi et les personnes désintéressées, qui m'apportent réellement.

 

Je me justifie moins

Avant, je me sentais coupable de tout. Le moindre reproche, la moindre erreur et je remettais toute ma personne en question. Même si je continue encore à me sentir coupable de pas mal de choses (mais ça évolue) j'ai compris que beaucoup de gens vous reprochent beaucoup de choses, tout le temps, pour de mauvaises raisons (manque de confiance en eux, rejet de leurs propres fautes sur vous, attentes trop grandes etc..). Aujourd'hui, les seules reproches que j'accepte sont ceux où l'on me dit clairement et de manière justifiée que j'ai fait du mal à quelqu’un. Je ne m'excuserai plus d’être qui je suis, d'avoir des blessures, des failles, des défauts, bref de ne pas être parfaite. Si je ne réponds pas aux attentes des autres (surtout si on ne m'a pas formulé clairement une demande que j'ai décidé à l'avance d'accepter) c'est leur problème, pas le mien.

 

J'ai moins d'amis

Avant, j'avais des centaines d'amis mais, en réalité, vraiment aucun. Pour qu'on ne rentre pas trop dans mon intimité et qu'on ne découvre que, dans le fond, j'étais une horrible personne (ce que je pensais) je n'avais aucune relation vraiment proche, mais pleins de relations superficielles. Ça me permettait de récupérer de l'amour en surface mais de ne pas réellement faire l'effort de construire quelque chose de profond. Je fermais mon cœur aux véritables amours car j’avais peur d’être blessée le jour où ils me rejetteraient ou m'abandonneraient comme je pensais le mériter. Aujourd'hui, j'ai ouvert mon cœur et j'aime vraiment, profondément. Je me suis éloignée des relations superficielles et ai donc perdu énormément de proches mais je fais des efforts pour ceux qui m’intéressent vraiment et que je veux garder dans ma vie. Je n'ai plus qu'une petit dizaine d'amis et quelques copains, mais j'en prends soin et ces relations m'apportent finalement beaucoup plus que les centaines superficielles que j'entretenais auparavant.

 

Je me détache de mes mauvaises addictions

Avant, je me faisais beaucoup de mal, de diverses façons. Clopes, malbouffe, coca, drogues, manque de sommeil, relations toxiques, violences, attitudes destructrices etc... tout était bon pour me sentir exister dans la douleur. Mon corps, ma santé, mon être, n'avaient pas vraiment d'importance pour moi, je ne voyais pas le problème de mourir jeune et je voulais vivre la vie de façon intense, ce qui, pour moi, passait par la destruction. En réalité, je n'avais juste aucun amour pour moi et ne réalisais pas que j’étais quelqu’un d'important dont il fallait prendre soin. Aujourd'hui, je continue encore quelques mauvaises habitudes mais j'ai drastiquement réduis leur fréquence. Si j'aime toujours quelques péchés j’en use avec parcimonie et en pleine conscience. J'espère un jour ne plus en ressentir le besoin du tout. Aujourd'hui, ma vie est bien plus intense et pourtant beaucoup plus « chiante » et saine... comme quoi !

 

Je pose mes limites

Avant, je ne savais pas dire non, du moins, sur pas mal de sujet. Pas peur du rejet, de ne pas être aimée, j'acceptais beaucoup de choses, je disais oui à presque tout. Une personne voulait être mon amie alors qu'elle ne m’intéressait pas vraiment ? Je n'osais pas lui faire de peine et la laissais entrer dans ma vie. On me demandait de rendre service, alors qu'au fond je n'en avais pas envie ? Je n'osais pas lui dire, et le faisais. Quelqu'un abusait clairement de son pouvoir ? Je la laissais faire pendant longtemps (jusqu'à exploser) par peur du conflit, par peur de m'exprimer. Aujourd'hui, je dis non. Quelqu’un me soûle ou veut trop s'imposer dans ma vie ? Je lui répète tant de fois que nécessaire que « non je ne veux pas le voir » (croyez-moi, c'est dur, car, généralement, ils insistent. Mais je résiste !). On m'en demande trop ? Et on me le répète en espérant que je vais finir par accepter ? Je signe et persiste c'est un « non, non, non ». Un membre de ma famille est toxique et ne veut pas reconnaître ses erreurs ? Je m'en éloigne et ce, même si c'est difficile. On me juge, me critique, ou me fait des reproches abusifs ? J'exprime ce que je ressens et m’éloigne si nécessaire. Bref, je pose mes limites, car, maintenant, je m'aime assez pour en avoir le courage.

 

 

Et toi, prends-tu le même chemin ? Es-tu en plein travail ? Pense-tu t'aimer assez ? Pose-toi les bonnes questions ! Si ce n'est pas le cas, demande-toi pourquoi et rassure-toi, ce n'est pas irréversible, s'aimer ça s'apprend et ça vient bien plus rapidement que tu ne le crois !

 

 

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